Histoire

IL ETAIT UNE FOIS ... UNE MISSION DEVENUE  VICARIAT APOSTOLIQUE

Église Notre Dame de Fatima de Mamoudzou

 Immédiatement  après  la  ratification  du traité de cession de Mayotte à la France en 1843, le commandant Passot, chef de la colonie, crée deux postes budgétaires de prêtres. Les Comores ont d'abord fait parti du vicariat apostolique de Maurice.

Le 04 septembre 1848, Mayotte est rattaché à la nouvelle préfecture apostolique "Saint
-Marie, Mayotte et Nosy Bé". Le 27 janvier 1851, la préfecture apostolique est agrandie des îles d'Anjouan, Grande Comore et Mohéli; en même temps la préfecture prend le nom de "Petites Îles Malgaches".

Confiée d'abord aux Jésuites en 1851, elle passe aux Pères du Saint
-Esprit le 24 mai 1879. A partir de janvier 1900, la préfecture apostolique est administrée par le vicaire apostolique de Madagascar Septentrional.
Le 02 février 1932, la préfecture est reconstituée et confiée aux Capucins avec en plus un territoire pris sur la "Grande Île" (Madagascar). et devient vicariat apostolique d'Ambanja le 8 mars 1951 et diocèse le 14 septembre 1955.

La Mission Catholique a été établie aux Comores dans les années 1930 par les Capucins. Venant de Madagascar, ils rendaient visite une ou deux fois par an à la Grande Comore et à Mayotte.
Ce sont les Capucins qui ont acheté le terrain pour construire l'église et la cure. Ils ont également établi la mission à Mayotte et à Anjouan. Le
05 juin 1975, le Saint Siège a établi à Moroni l'Administration Apostolique dépendant du diocèse d'Ambanja (Madagascar). Les Capucins ont officiellement résilié le contrat dès 1985, mais le Saint Siège leur a demandé de continuer à assurer le service.

Les prêtres des Missions Étrangères de Paris ont desservi Moroni de 1985 à 1991. Ensuite les Capucins ont assuré l'intérim en attendant de pouvoir trouver une congrégation qui veuille prendre en charge l'Administration Apostolique.
En 1995, les Capucins ont quitté définitivement les Comores et les Missions Étrangères ont repris l'intérim jusqu'en 1997.

Eglise Saint Michel de Petite-Terre

Depuis lors, la Société du Divin Sauveur (Salvatoriens) a accepté de maintenir la présence de l'Église Catholique aux Comores. Le 1er mai 2010, le Pape Benoît XVI a élevé l’ancienne Administration apostolique de l’archipel de Comores au rang de Vicariat apostolique et nommé le père congolais Charles Mahuza Yava, premier Vicaire apostolique.

Les catholiques des Comores ne représentent que 1% de la population de l’Archipel dans un environnement majoritairement musulman. Le Vicariat se compose principalement de deux paroisses :
La paroisse Sainte Thérèse de l'Enfant
(1939), basée à Moroni (Grande Comores) s'étend sur les trois îles d'Anjouan, Grande Comores et Mohéli.
La
paroisse Notre Dame de Fatima (1957), basée à Mamoudzou (Mayotte) et son église filiale, St Michel à Dzaoudzi (Petite terre).


Les Salvatoriens

La Société du Divin Sauveur, mieux connue sous le nom de Salvatoriens, est une congrégation internationale religieuse de prêtres et de frères dans l’Église Catholique, fondée à Rome le 08 décembre 1881 par le Père François Marie de la Croix Jordan

Aujourd’hui, les membres de la Société sont engagés dans des activités apostoliques dans plus de 40 pays de par le monde. Ils font partie d’une Famille Salvatorienne qui comprend des religieuses (La Congrégation des Sœurs du Divin Sauveur) et des laïcs (La Communauté Internationale du Divin Sauveur).

La Société est divisée en provinces, pro provinces et vicariats. Tous peuvent avoir des fondations dans d’autres pays. En ce moment, elle est engagée dans des activités apostoliques dans 40 pays dont celui de l’Archipel des Comores (Mayotte et l’Union des Comores) où les Salvatoriens ont deux missions : l’une à Moroni, en territoire Comorien et l’autre à Mamoudzou, en territoire français.

L’apostolat de la congrégation ne se limite pas à une activité particulière telle que l’éducation ou l’activité avec des jeunes. Il met l’accent sur l’universalité de la vocation chrétienne, en animant les laïcs pour qu’ils vivent leur engagement baptismal et qu’ils soient des témoins de la foi dans leur vie privée et sociale.